*LE RÉVEIL DE L AFRIQUE « Une lumière verte brûle en Afrique »
Le blog acrtiviste « BranhamCamerounwor » a posé quelques question à l’activiste Camerounais MR.ESSAMA Blaise André,l’homme qui a osé défié le monument le Général Leclerc nous livres ses sentiments ,très réaliste et sans détour…
« Oui, je dis bien la « Réappropriation », parce que l’Afrique tarde toujours
de revenir aux Africains ; Le Cameroun tarde toujours à revenir aux Camerounais
et Ses fils et filles doivent se la réapproprier à tous les niveaux. »
*QUI EST ANDRE BLAISE ESSAMA?
-Essama Andre Blaise qui compte actuellement (2014) à peu près 14.000 résultats « googlelisés » est un cyber-communicateur et militant activiste qui s’est notamment fait remarqué en flagellant le portrait de Paul Biya, en Décapitant le monument du Général Leclerc, et en arrachant les plaques portant les noms occidentaux sur les places publiques Camerounaises. Activiste politique Camerounais, Je suis né le 28 Avril 1976 à Ndoungué par Nkongsamba dans la Région du Littoral, Je suis un blogueur aux idées neuves pour Mon pays dont le projet est de faire du Cameroun la marque d’un pays qui s’est modelé par des jeunes cyber-révolutionnaires, en priorisant la propulsion de l’industrialisation par la métamorphose des matières premières de nos terres chéries camerounaises, J’ estime que le continent noir tout entier souffre d’une chute des valeurs et des vrais symboles de nos Etats souverains. Les visages désastreux que présentent nos Etats africains ces derniers temps est le résultat de ce que seules les autorités politiques font d’eux en se laissant librement assister par les anciennes idées coloniales. Cet état misérable et honteux est généralement incarné dans les personnes en têtes au leadership mal orienté, la famille, et le portait même du «Chef», J’ai par exemple défrayé la chronique au Cameroun en fouettant sur la place publique l’effigie du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, comme pour marquer la colère d’un peuple en quête de liberté politique, sociale, culturelle, et économique. En tant qu’activiste, j’ai pris acte du divorce flagrant entre la population et la classe dirigeante et, bien entendu, les partis politiques d’opposition à qui je n’accorde pas davantage de crédit. Mes nombreuses manifestations vont de ce fait à l’encontre de la fausse quiétude imposée par les gouvernants dans les nations africaines où les populations sont de plus en plus opprimées. Je mène des actions qui pourraient être interprétées différemment je sais, mais pour la plupart, c’est comme la naissance d’une certaine intifada à la camerounaise… Et sa marche ! Il y a tellement à lire sur lui sur moi sur la toile mondiale.
*QU’EST CE QUI A MOTIVE ESSAMA BLAISE ANDRE à mener un combat de réhabilitation DES HÉROS NATIONAUX?
-Ce qui m’a motivé ? Les menaces sans cesse croissante qui pèsent sur la vie de mes concitoyens au Cameroun, Pour faire croire que l’Afrique avance dans la bonne voie, Ce Continent a encore un si long chemin à parcourir. Sur ce chemin se trouve en première place le combat pour la réappropriation. Oui, je dis bien la « Réappropriation », parce que l’Afrique tarde toujours de revenir aux Africains ; Le Cameroun tarde toujours à revenir aux Camerounais et Ses fils et filles doivent se la réapproprier à tous les niveaux. Le combat pour sa réappropriation passe par une prise de conscience progressive et par la révolution des mentalités qui, elle, doit saisir les symboles comme outils fondamentaux devant aider à l’appréhension du passé national et à une bonne projection dans le futur et la reconstruction de la patrie.La conquête de la souveraineté totale des peuples d’Afrique passe par le rejet des mensonges plantés dans la tête de ses enfants et par l’anéantissement des faux symboles qui peuplent notre Continent. J’ai à bien faire comprendre ces codes importants, car le rôle clef des symboles dans la vie des Camerounais est en jeu. J’ai déposé à la fin du mois d’août à Douala un courrier au Délégué du Gouvernement pour la pose du Monument du père de l’Indépendance de ce pays qu’il pouvait répondre de façon historico-héroïque, il aurait accepté aussitôt que ce grand acte de Patriotisme et bravoure de sa part aura atomisé la statue de Leclerc qui jonchait frauduleusement à Bonanjo et toisait le peuple d’Um Nyobé, je rejoignais ainsi Mboua Massok dans la lutte contre les faux symboles semés en Afrique.
Car, seuls les vrais symboles nous permettront de savoir d’où nous venons, où nous sommes, et nous aiderons de mieux voir vers où nous cheminons. Ne nous trompons pas ; les Faussetés doivent être rasées si nous voulons aller loin.
*POUVEZ VOUS NOUS PARLER UN PEUT DE L HISTOIRE EN QUELQUES MOTS?
-Entre 1955 et 1970, la France a livré une véritable guerre au Cameroun : près de 400.000 morts dont de nombreux civils, des villages brûlés ou bombardés au napalm… et cela n’a pas été relayé au-delà des frontières nationales. La France ayant caché les Archives. Les mains coupées dans le grand Congo ; le travail forcé dans tous les enclos berlinois ; l’impôt de capitation partout ; l’obligation de passer à une économie de rente en lieu et place d’une économie pour vivre, tout simplement ; etc. Il fallait aller à l’université ou tomber sur de bons livres, ou surfer sérieusement sur les écrits des chercheurs sérieux pour avoir une petite idée de cet univers horrible dans lequel vivaient nos devanciers. Le système a été tellement bien rôdé, huilé, installé comme il se doit dans les crânes que certains Africains se sont mis à non pas seulement aimer leurs bourreaux, mais aussi à les adorer. Des années après le départ officiel des colons, cela ne semble choquer que quelques Panafricains ça et là, qu’à Abidjan il y ait un boulevard Giscard d’Estaing. Ce dernier, du haut de ses 87 ans, en France, doit bien en rire… Les gens ne s’émeuvent pas plus que cela que nous ayons au Gabon une ville appelée Franceville. En vertu de quoi ? Léon Mba ne peut, hélas ! pas revenir pour venir répondre à cette question ! Au Congo, on a battu les records d’humiliation et des 4 millions d’habitants et de tout un continent, en devenant le premier pays africain (au monde peut-être ?) à ériger un mausolée à la gloire d’un colon. Pour 10.000.000.0000 de XAF, Pierre Savorgnan de Brazza a eu droit en effet à un immense bâtiment qui a tous les jours les honneurs de la République du Congo. Et on en est tellement fier qu’on appelle le pays « Congo-Brazzaville ». Comme si la France sous l’occupation allemande avait vu le nom de sa capitale changer en Hitler et à ce jour s’appellerait donc France-Hitler.
« les célébrations actuelles du cinquantenaire de la réunification,
le monument de la réunification à Yaoundé est laissé à l’abandon.
Il y a une grave crise mémorielle au Cameroun.Or,
Les gens ont besoin de connaître l’Histoire de leur pays,
au risque de créer une rancœur légitime au sein de la population,
et notamment chez les jeunes générations.
*ON VOIT LA UN DANGER POUR LA MEMOIRE HISTORIQUE…..
-La question de la politique mémorielle camerounaise va bien au-delà des monuments ou du nom des rues. Dans un mémoire de recherche en sociologie politique, consacré au nationalisme camerounais dans les programmes et manuels d’Histoire, Je constate dans les livres de cette rentrée scolaire 2014-2015 que :
• dans le programme d’Histoire du primaire, 9,5% des leçons portent sur le nationalisme camerounais et la lutte pour l’indépendance ;
• le pourcentage tombe à 1,82% pour le secondaire ;
• à 1,5% pour l’enseignement supérieur, en s’appuyant sur le programme du département d’Histoire de l’université de Douala (chaque université a son propre programme).
Poser le problème de l’histoire présuppose que l’on accepte de se remettre en cause. Or l’historicité politique du Cameroun est le lieu d’une certaine négation de l’histoire nationale. Les leaders de la lutte anti-coloniale sont enterrés dans des fosses communes ou en exil. […] les célébrations actuelles du cinquantenaire de la réunification, le monument de la réunification à Yaoundé est laissé à l’abandon. Il y a une grave crise mémorielle au Cameroun. Or, Les gens ont besoin de connaître l’Histoire de leur pays, au risque de créer une rancœur légitime au sein de la population, et notamment chez les jeunes générations. En lieu et place où on devrait honorer les Um Nyobe, Martin Paul Samba, Ernest Ouandié et beaucoup d’autres, on nous sert plutôt des statues des ancêtres gaulois ! En fait, tous les symboles coloniaux occidentaux, voire Noms français sur nos Rues doivent être gardé dans des musées pour rappeler à nos enfants ce que les Colons ont détruit en Afrique. Mais Bien distinguer les Bourreaux Occidentaux dans les Musées de l’Histoire Africaine pour un jour réclamer Justice et les Héros sur les Places à célébrer et à suivre pour élever le Peuple Africain.L’ imposition d’un ordre des choses qui fait peu cas des exigences de souveraineté et de justice sociale doit être combattus par tous.J’ en ai plutôt principalement contre les dirigeants Camerounais actuellement qui ne sont pas entrain d’aller dans le sens de L’ Histoire de nos Héros Nationaux. Que les services consulaires français reprennent la statue de Leclerc et le soldat Inconnu devant notre Jardin Public et l’amènent ailleurs, mais loin de nos terres car elle n’y a pas sa place. Ni debout, ni allongée, ni dans n’importe quelle autre position (même oblique), nous n’en voulons pas et d’ailleurs, nous n’en avons jamais voulue. Que cette statue s’en aille là d’où elle n’aurait jamais dû partir, je ne sais pas où, mais qu’importe. Les Africains ont besoin d’autre chose dans leurs yeux que ces horreurs. Si cela n’interpelle pas nos dirigeants, alors, ils nous trouveront sans cesse sur leur chemin à ce sujet car nous ne lâcherons pas. Par des gestes directs, nous agirons encore et encore. Le temps de la rigolade, le temps CFA n’est plus là pour tout le monde.
*QUELS SONT LES HEROS D’APRES VOUS QUI MERITENT LEURS MONUMENT AU CAMEROUN ET POURQUOI?
-Ce qu’il nous faut au Cameroun, ce sont des statues à la gloire de Ruben Um Nyobe, Martin Paul Samba, Felix Roland Moumié, Osende Afana castor, Douala Manga Bell, Din Ngosso, et bien d’autres Héros compteporains comme Marc Vivien Foé, Moîse Bangtéké, Tom Yom’s, Eboa Lottin , Kotto Bass, Docteur anoumangou, Des Stades Bodjongo Ebossé Albert, Roger Milla, Samuel Eto’o, ect..Des Ponts, Aéroports, Autoroutes, et autres Grands édifices doivent porter des noms de nos propres valeurs . Nous voulons faire voir ces noms éclairer les jeunes générations . Il nous faut des universités aux laboratoires bien équipés prêts à accueillir ces noms Glorieux. Nous manquons cruellement de complexes scolaires dignes de ces Noms. Des académies militaires de Grands Hommes Braves de notre armée tombés sur le Champs d’honneur actuellement à l’Extrême-Nord du Cameroun font défaut sur la terre de nos ancêtres. Et demain, qui sait, nous aurons une école André Blaise Essama : qui sait ?
QUE PENSE L’OPINION PUBLIQUE DEPUIS LE DÉBUT DE VOTRE COMBAT?
-L’opinion Publique Camerounaise est favorable sauf que les médias camerounais sont limités à faire du sensationnel et l’information n’a pas encore bien circulé pour qu’il ait une prise de conscience générale au Cameroun. Je remercie à cet effet Le Blogueur Joel Brahnam que vous êtes pour cet interview qui certainement arrangera les choses à son niveau de compétence.
« Que les puissances Divines Africaines réinventent notre regard sur nous-même et
qu’en nous réveillant un matin, que nos vies se rappellent de
ces moments du passé comme un lointain souvenir
de la colonisation devant nos Richesses Éternelles
légués par l’Etre le Plus Puissant de L’Afrique Nouvelle. »
*QU’ATTENDEZ-VOUS DES POUVOIRS PUBLICS?
-J’attends des pouvoirs Publics qu’ils se rappellent que leur temps est venu de prouver par leurs actes que le salaire qu’ils touchent toutes les fins de mois au Noms des Camerounais n’est pas entrain de servir les intérêts de ces camerounais que nous avons vu mourir pour qu’ils soient maintenus sur leurs sièges actuellement, Qu’ils ne faillissent pas à leur mission qui est celle de servir le Vert-Rouge-Jaune dans tous ses Etats, La dés-occidentalisation et la dé-francisation du Cameroun passeront par ces tables de Décisions, Mais à ceux qui auront le courage de nous servir comme Um Nyobe qui est parti plusieurs fois aux Nations Unis réclamer de meilleures conditions pour le mieux-être de ses concitoyens, L’histoire du Cameroun leur réservera la plus belle place dans le Panthéon du Palais du Peuple camerounais. Quant aux traîtres, qu’ils sachent qu’ils finiront bientôt dans l’oubli et que le temps présent n’est pas Éternel, qu’ils soient rassurés, les Jeunes générations ne leur pardonnerons Jamais d’avoir trahi une autre fois nos Vrais Ancêtres que nous invoquons avec amour dans notre Hymne National.
*VOTRE MOT DE FIN MR.ESSAMA BLAISE ANDRE….
-Mon mot de fin va à l’endroit des jeunes de ma génération qui s’abreuvent tous les soirs dans les snacks, bars, et autre coins de dépravations et de plaisirs malsains, s’ils sont sans espoir d’un lendemain meilleur, Loin de les condamner, je m’associe par ce billet internet à leur découragement pour redonner aussi aux autres jeunes, Conscients mais encore très passifs, par ce sacrifice de lecture et Relecture de cet article à partager et à recommander aux autres découragés, le coup d’envoie de la Renaissance d’une nouvelle Afrique, à faire la renaissante d’un Cameroun Nouveau grâce à la prise de conscience Africaine que vous êtes entrain de restaurer dans cet interview. Que les puissances Divines Africaines réinventent notre regard sur nous-même et qu’en nous réveillant un matin, que nos vies se rappellent de ces moments du passé comme un lointain souvenir de la colonisation devant nos Richesses Éternelles légués par l’Etre le Plus Puissant de L’Afrique Nouvelle. Je vous remercie grandement Grand Joel Branham pour cette attention sur ma modeste personne. Encore Grand Merci et à la prochaine si l’occasion m’est encore donnée de m’exprimer sur ces sujets Forts de sens et qui préoccupent notre beau Continent à débarrasser des faux symboles improductifs.
Signé : Essama andre blaise.
Cyber-communicateur, Activateur politique et Blogueur engagé pour la cause et la Défense des héros Africains
CONTACT/Tél : 00(237) 79756511/ 90877700/61339696/61354873
@JOEL BRANHAM pour BranhamCamerounwordpress.com 30 sept.2014