TERRORISME/Extrême Nord : Le Général Claude Meka échappe aux roquettes tirées par Boko Haram ! Cameroun

*logo1BOKO HARAM TIRE SUR L’HELICOPTERE DU CHEF D’ÉTAT MAJOR DES ARMÉES A FOTOCOL DANS LA RÉGION DE L’EXTRÊME NORD.

Son hélicoptère a failli être abattu par des roquettes ce jeudi 23 octobre 2014 à Fotokol.

-Des roquettes tirées par les assaillants de la secte islamiste Boko Haram depuis la ville de Gambarou au Nigeria ont failli abattre l’hélicoptère ayant à son bord le Général René Claude Meka ce jeudi 24 octobre 2014 à Fotokol. C’est pendant que l’appareil tente de se poser que les combattants de Boko Haram ont alors commencé à pilonné la ville à coup de roquettes. L’hélicoptère qui transportait l’officier supérieur Chef d’Etat-major des armées et une forte délégation était visiblement la cible des tirs. « Une embuscade qui a bien failli coûter la vie au Général Meka » selon des témoins de la scène qui rapportent par ailleurs que face à la menace des tirs, « l’hélicoptère a aussitôt redécollé. »
La ville de Gambaru d’où venaient les tirs, voisine à la ville camerounaise de Fotokol, a été annexé au Nigeria depuis quelques mois par Boko Haram qui l’utilise comme base arrière pour mener des attaques et des incursions répétées en territoire camerounais.

NOTRE CORRESPONDANT: EBAH ESSONGUE

LE RÉVEIL DE l’AFRIQUE /ZÉRO BAIN DE SANG DANS MON BLED:j’ai une question pour vous : a-t-on jamais vu une base militaire africaine sur le sol Européen ?

« C’est une nouvelle colonisation qui est en marche. Les africains doivent se réveiller,… »

Figure emblématique du mouvement hip hop camerounais, et vos prises de positions dans des débats justifient votre réputation aujourd’hui, celle d’un homme engagé et toujours prêt à défendre les valeurs

Vous êtes une figure emblématique du mouvement hip hop camerounais, et vos prises de positions dans des débats justifient votre réputation aujourd’hui, celle d’un homme engagé et toujours prêt à défendre les valeurs. Vous venez d’ailleurs présenter un concept qui se veut national : Zéro Bain de Sang dans mon Bled.

Oui, Zéro Bain de sang dans mon bled est un gros projet, et je remercie déjà tous ceux et toutes celles qui l’accompagnent depuis ses débuts. Pour revenir à sa genèse, Zéro Bain de sang dans mon bled en tant qu’idée m’est venue au moment où le Cameroun tout entier était plongé dans l’effervescence des élections présidentielles de 2011. J’avais fait le constat que le paysage socio-économico-politique de notre pays était menacé de troubles et il y avait comme ce parfum de propagande qui visait à déstabiliser le triangle national. Les manifestations se faisaient plus ressentir sur les réseaux sociaux, et étant un internaute et activiste, je n’ai pas voulu laisser passer cela. Je prends l’exemple de Patrick Nganang qui à ces moments était très actif, et avec le soutien de ses amis, n’hésitait pas à brandir une image sombre du Cameroun. Ce dernier faisait état d’un pays qui serait en guerre et dans la misère, et qu’il faille absolument changer le « système »par les armes. Je n’adhère pas à la chose politique, mais en tant que camerounais, je me suis érigé contre ces propagandes, car en laissant passer ce genre de choses, les conséquences seront très lourdes pour nous. C’est une question de bon sens et de logique, car il est inadmissible que le Cameroun connaisse ce qu’on a vécu en Lybie, en Côte d’Ivoire, ou encore en RCA. Nous savons tous ce que c’est, alors nous ne saurons plonger dans ce genre de plan. C’est vrai, le projet a un peu dormi, mais là il vient de prendre un nouveau souffle. Il y a tout un forum Zéro bain de sang dans mon bled sur les réseaux sociaux, que j’anime personnellement avec le concour de SANDY MBARGA basée en France , pour interpeller les camerounais d’ici et d’ailleurs, puis il y a un projet musical qui arrive, autour duquel on a réuni pas mal d’artistes, et bien sûr on n’a pas négligé le côté spirituel de la chose.

Le forum compte combien de membre ? Et dites-nous en plus sur le projet musical qui en quelque sorte est le véhicule du projet.

Nous comptons déjà près de 3500 membres actifs sur le forum. J’avais voulu matérialiser ce projet en créant une association, mais il y a un ami, Francis Mbé, très touché par la démarche, qui m’a proposé son studio Black Feeling Recordz gratuitement, non sans reconnaitre en moi un grand mobilisateur. C’est ainsi qu’il me suggéra de faire un disque qui saura mieux sensibiliser un grand nombre. J’ai donc accepté volontiers. Voilà comment on s’est orienté vers la musique. Et à partir de là, on saura mieux faire entendre notre message aux médias, aux mécènes, à la population, aux politiques. Nous allons sensibiliser la population, et le message est clair : « Le sang versé dans mon pays ne passera pas par moi ». Mais le message va au-delà car il est aussi question de conscientiser les africains ; nous ne devons pas laisser passer les terroristes, brisons la guerre, brisons les conflits, alors j’appelle à un mouvement citoyen, j’appelle à un soulèvement contre les colons qui reviennent en force.

Les colons, vous dites ?

Oui, ce sont eux qui revendent des armes à des factions de terroristes ; nous savons très bien ce qui se passe, avec l’envoi des militaires en Afrique et l’établissement des bases militaires sur notre terre, mais j’ai une question pour vous : a-t-on jamais vu une base militaire africaine sur le sol Européen ? Pourquoi est-ce que l’Occident établit-il des bases militaires en Afrique selon vous ? C’est une nouvelle colonisation qui est en marche. Les africains doivent se réveiller, et il faut absolument que l’on dégage ces bases militaires occidentales. Ce n’est pas à eux de gérer nos problèmes.

Revenons au projet musical, jusqu’ici combien de titres déjà enregistrés ?

Nous avons déjà quatre titres, et avons en projet d’en faire cinq ou sept. Mais sous le conseil de mon ami et chargé de communication du projet, Idrissou Arabo de kamerhiphop, kamermoov et culturebene, il était question de nous limiter à trois voire quatre titres dans lesquels interviendront plusieurs artistes, car nous avions déjà posé des voix témoins, là nous sommes à la phase des enregistrements. Nous avons déjà les accords de Foly Dirane, Thierry Olemba, Merveill’o, Aïjo Mamadou, Féros, LAB’l, Steeve Bikim, Tata Mentong, Boudor, Sumalek, Racin Sagath, Sanzy Viany, Michel Mbarga ,Urich Nanga ,Quincy Bad ,Cindy vox ,Stephanie MEUKAMNGANG ,Guespa Idol ,et bien d’autres grands nom qui vont s’ajouter la listes est ouverte et aussi des personnalités comme Idrissou Arabo, Hans Mbong, Dariche Nehdi, Sylvain Mbarga, Miguel Lafleur. Dj Bilik invite également des leaders d’opinion, des Bayam Sellam, tous les Camerounais, et surtout les ONG qui pourront financer ce projet afin que le maximum de public ait un support de sensibilisation. Nous voulons compter sur tout le monde : Les médias, les leaders d’opinion, les Bayam Sellam, etc. Les clips seront bientôt réalisés,des gadjets ,des cartes postales ,des concerts , et notre but sera de toucher les ONG et le gouvernement afin de multiplier autant de cd possibles, minimum 100 000 exemplaires et les distribuer gratuitement au plus grand nombre. Tout le monde doit prendre conscience, sinon comment allons-nous cheminer vers l’émergence sous la menace de la guerre ? Comment allons-nous gérer nos familles ?

Nous ne saurons boucler le chapitre musical de cet entretien sans toute fois faire allusion à la récente Répartition Spéciale (02 septembre) ; quel est l’avis de Dj Bilik à ce sujet ?

Je suis très remonté par rapport à cette histoire, déjà parce que le Ministère des arts et de la culture n’a pas qualité à répartir les droits d’auteurs, mais surtout parce qu’il a nommé un comité pour le faire et celui-ci est loin d’être légal. Ce comité est un parti pris, émanant d’un syndicat que tout le monde connait, le SYCAMU (Syndicat des musiciens camerounais). Les membres dudit syndicat ont pris le soin de s’octroyer de gros montants. Ce que j’ai d’abord trouvé flou, c’est que dans un communiqué l’on dise que c’est une répartition qui datait de décembre 2012- 2013, ensuite il s’est dit que cela venait du Chef de l’Etat, puis il nous est parvenu qu’il s’agissait d’une répartition venant de la CRTV, qui datait de 2012-2013. Moi ce que je voudrais savoir c’est : De quels droits se prévalent ces gens qui ont choisi d’allouer des montants spécifiques à tel ou tel artiste ? Sur quelle base l’ont-ils fait ? Ceux qui ont eu ces montants exorbitants ont-ils été réellement diffusés à outrance ? Comment se fait-il qu’on n’y retrouve pas les noms de Talla André Marie, Sultan Oshimihn, , CORRY , BLICK BASSY ,de Merveillo’o ,de SHAHMAN de red zone ,Dj Bilik qui pourtant au-delà d’être artiste est un producteur et éditeur depuis plus de 15 ans,Benjamin Lokoua également un producteur de la place avec plus de 8 albums , Thierry Olemba ? On a donné des sommes vraiment dérisoires à des artistes qui tournent depuis des années. Regardez Chantal Ayissi, Féros du Bantou Pô-Si ou encore Valsero, One Love ; qui ont reçu des sommes minables… Ces mêmes gens qui fustigeaient le gouvernement hier, qui chantaient « Les voleurs de la République » -le concerné va se reconnaitre-, ce sont eux qui viennent imposer leur système et leur vision comme s’ils étaient des maitres du droit d’auteur, et font leurs magouilles. Moi je suis Dj Bilik, depuis 20 ans je développe le hip hop au pays, je le finance, j’ai produit des dizaines d’artistes à mes fonds propres en les formant dans le métier du show bizz et vous justifierez comment, le fait que je ne figure pas, ni mes artistes, sur cette liste ? Même des messieurs comme Louis Tsoungui qui a fait de Mapane Record un label prodigieux du hip hop au Cameroun, n’y figure pas non plus, alors que dans ce comité qui avait la charge des répartitions, se comptait un certain Krotal qui est du milieu hip hop, un frère d’arme depuis vingt ans. Benjamin Lekoua a produit au moins neuf albums, mais son nom non plus n’y figure. Bobby Shamahn de Red Zone également ne s’y retrouve pas. J’ai donc posé la question : Est-ce parce que je suis affilié à la Cmc que mon nom n’y figure pas ? On m’a répondu Non ! Il se pourrait que certains membres de la CMC aient été coptés pour toucher ces droits ; alors pourquoi il n’y a pas mon nom, ni celui du groupe SUMANJA ? J’ai investi des dizaines de millions dans la production, l’organisation des spectacles, l’édition, et eux ils touchent des grosses sommes… Incroyable ! Je vois ce qui se passe, et l’avenir nous dira des choses ; voilà ce que j’avais à dire sur ce volet.

Votre mot de fin ?

Je terminerais en tirant la sonnette d’alarme ; les africains doivent être très prudents. La lumière verte brille sur l’Afrique, d’où les convoitises. La lumière verte c’est la Vie, LE SAINT ESPRIT. Ouvrons les yeux, tournons nos regards vers le Seigneur car Dieu peut passer par des obstacles pour ramener à l’ordre un peuple qui lui a tourné le dos. Merci à Culturebene d’être venu, ainsi que kamermoov, et ne cessez de soutenir le projet Zéro Bain de Sang dans mon Bled.

Par Dariche Nehdi http://www.culturebene.com/13228-joel-bilik-atangana-le-sang-verse-dans-mon-pays-ne-passera-pas-par-moi.html

LE REVEIL DE L’AFRIQUE:ANDRE BLAISE ESSAMA « Le système a été tellement bien rôdé, huilé, installé comme il se doit dans les crânes que certains Africains se sont mis à non pas seulement aimer leurs bourreaux, mais aussi à les adorer. …Cameroun

*LE RÉVEIL DE L AFRIQUE « Une lumière verte brûle en Afrique »
Le blog acrtiviste « BranhamCamerounwor  » a posé quelques question à l’activiste Camerounais MR.ESSAMA Blaise André,l’homme qui a osé défié le monument le Général Leclerc nous livres ses sentiments ,très réaliste et sans détour…

« Oui, je dis bien la « Réappropriation », parce que l’Afrique tarde toujours
de revenir aux Africains ; Le Cameroun tarde toujours à revenir aux Camerounais
et Ses fils et filles doivent se la réapproprier à tous les niveaux. »

*QUI EST ANDRE BLAISE ESSAMA?
-Essama Andre Blaise qui compte actuellement (2014) à peu près 14.000 résultats « googlelisés » est un cyber-communicateur et militant activiste qui s’est notamment fait remarqué en flagellant le portrait de Paul Biya, en Décapitant le monument du Général Leclerc, et en arrachant les plaques portant les noms occidentaux sur les places publiques Camerounaises. Activiste politique Camerounais, Je suis né le 28 Avril 1976 à Ndoungué par Nkongsamba dans la Région du Littoral, Je suis un blogueur aux idées neuves pour Mon pays dont le projet est de faire du Cameroun la marque d’un pays qui s’est modelé par des jeunes cyber-révolutionnaires, en priorisant la propulsion de l’industrialisation par la métamorphose des matières premières de nos terres chéries camerounaises, J’ estime que le continent noir tout entier souffre d’une chute des valeurs et des vrais symboles de nos Etats souverains. Les visages désastreux que présentent nos Etats africains ces derniers temps est le résultat de ce que seules les autorités politiques font d’eux en se laissant librement assister par les anciennes idées coloniales. Cet état misérable et honteux est généralement incarné dans les personnes en têtes au leadership mal orienté, la famille, et le portait même du «Chef», J’ai par exemple défrayé la chronique au Cameroun en fouettant sur la place publique l’effigie du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, comme pour marquer la colère d’un peuple en quête de liberté politique, sociale, culturelle, et économique. En tant qu’activiste, j’ai pris acte du divorce flagrant entre la population et la classe dirigeante et, bien entendu, les partis politiques d’opposition à qui je n’accorde pas davantage de crédit. Mes nombreuses manifestations vont de ce fait à l’encontre de la fausse quiétude imposée par les gouvernants dans les nations africaines où les populations sont de plus en plus opprimées. Je mène des actions qui pourraient être interprétées différemment je sais, mais pour la plupart, c’est comme la naissance d’une certaine intifada à la camerounaise… Et sa marche ! Il y a tellement à lire sur lui sur moi sur la toile mondiale.

*QU’EST CE QUI A MOTIVE ESSAMA BLAISE ANDRE à mener un combat de réhabilitation DES HÉROS NATIONAUX?
-Ce qui m’a motivé ? Les menaces sans cesse croissante qui pèsent sur la vie de mes concitoyens au Cameroun, Pour faire croire que l’Afrique avance dans la bonne voie, Ce Continent a encore un si long chemin à parcourir. Sur ce chemin se trouve en première place le combat pour la réappropriation. Oui, je dis bien la « Réappropriation », parce que l’Afrique tarde toujours de revenir aux Africains ; Le Cameroun tarde toujours à revenir aux Camerounais et Ses fils et filles doivent se la réapproprier à tous les niveaux. Le combat pour sa réappropriation passe par une prise de conscience progressive et par la révolution des mentalités qui, elle, doit saisir les symboles comme outils fondamentaux devant aider à l’appréhension du passé national et à une bonne projection dans le futur et la reconstruction de la patrie.La conquête de la souveraineté totale des peuples d’Afrique passe par le rejet des mensonges plantés dans la tête de ses enfants et par l’anéantissement des faux symboles qui peuplent notre Continent. J’ai à bien faire comprendre ces codes importants, car le rôle clef des symboles dans la vie des Camerounais est en jeu. J’ai déposé à la fin du mois d’août à Douala un courrier au Délégué du Gouvernement pour la pose du Monument du père de l’Indépendance de ce pays qu’il pouvait répondre de façon historico-héroïque, il aurait accepté aussitôt que ce grand acte de Patriotisme et bravoure de sa part aura atomisé la statue de Leclerc qui jonchait frauduleusement à Bonanjo et toisait le peuple d’Um Nyobé, je rejoignais ainsi Mboua Massok dans la lutte contre les faux symboles semés en Afrique.
Car, seuls les vrais symboles nous permettront de savoir d’où nous venons, où nous sommes, et nous aiderons de mieux voir vers où nous cheminons. Ne nous trompons pas ; les Faussetés doivent être rasées si nous voulons aller loin.

*POUVEZ VOUS NOUS PARLER UN PEUT DE L HISTOIRE EN QUELQUES MOTS?
-Entre 1955 et 1970, la France a livré une véritable guerre au Cameroun : près de 400.000 morts dont de nombreux civils, des villages brûlés ou bombardés au napalm… et cela n’a pas été relayé au-delà des frontières nationales. La France ayant caché les Archives. Les mains coupées dans le grand Congo ; le travail forcé dans tous les enclos berlinois ; l’impôt de capitation partout ; l’obligation de passer à une économie de rente en lieu et place d’une économie pour vivre, tout simplement ; etc. Il fallait aller à l’université ou tomber sur de bons livres, ou surfer sérieusement sur les écrits des chercheurs sérieux pour avoir une petite idée de cet univers horrible dans lequel vivaient nos devanciers. Le système a été tellement bien rôdé, huilé, installé comme il se doit dans les crânes que certains Africains se sont mis à non pas seulement aimer leurs bourreaux, mais aussi à les adorer. Des années après le départ officiel des colons, cela ne semble choquer que quelques Panafricains ça et là, qu’à Abidjan il y ait un boulevard Giscard d’Estaing. Ce dernier, du haut de ses 87 ans, en France, doit bien en rire… Les gens ne s’émeuvent pas plus que cela que nous ayons au Gabon une ville appelée Franceville. En vertu de quoi ? Léon Mba ne peut, hélas ! pas revenir pour venir répondre à cette question ! Au Congo, on a battu les records d’humiliation et des 4 millions d’habitants et de tout un continent, en devenant le premier pays africain (au monde peut-être ?) à ériger un mausolée à la gloire d’un colon. Pour 10.000.000.0000 de XAF, Pierre Savorgnan de Brazza a eu droit en effet à un immense bâtiment qui a tous les jours les honneurs de la République du Congo. Et on en est tellement fier qu’on appelle le pays « Congo-Brazzaville ». Comme si la France sous l’occupation allemande avait vu le nom de sa capitale changer en Hitler et à ce jour s’appellerait donc France-Hitler.

« les célébrations actuelles du cinquantenaire de la réunification,
le monument de la réunification à Yaoundé est laissé à l’abandon.
Il y a une grave crise mémorielle au Cameroun.Or,
Les gens ont besoin de connaître l’Histoire de leur pays,
au risque de créer une rancœur légitime au sein de la population,
et notamment chez les jeunes générations.

*ON VOIT LA UN DANGER POUR LA MEMOIRE HISTORIQUE…..
-La question de la politique mémorielle camerounaise va bien au-delà des monuments ou du nom des rues. Dans un mémoire de recherche en sociologie politique, consacré au nationalisme camerounais dans les programmes et manuels d’Histoire, Je constate dans les livres de cette rentrée scolaire 2014-2015 que :
• dans le programme d’Histoire du primaire, 9,5% des leçons portent sur le nationalisme camerounais et la lutte pour l’indépendance ;
• le pourcentage tombe à 1,82% pour le secondaire ;
• à 1,5% pour l’enseignement supérieur, en s’appuyant sur le programme du département d’Histoire de l’université de Douala (chaque université a son propre programme).
Poser le problème de l’histoire présuppose que l’on accepte de se remettre en cause. Or l’historicité politique du Cameroun est le lieu d’une certaine négation de l’histoire nationale. Les leaders de la lutte anti-coloniale sont enterrés dans des fosses communes ou en exil. […] les célébrations actuelles du cinquantenaire de la réunification, le monument de la réunification à Yaoundé est laissé à l’abandon. Il y a une grave crise mémorielle au Cameroun. Or, Les gens ont besoin de connaître l’Histoire de leur pays, au risque de créer une rancœur légitime au sein de la population, et notamment chez les jeunes générations. En lieu et place où on devrait honorer les Um Nyobe, Martin Paul Samba, Ernest Ouandié et beaucoup d’autres, on nous sert plutôt des statues des ancêtres gaulois ! En fait, tous les symboles coloniaux occidentaux, voire Noms français sur nos Rues doivent être gardé dans des musées pour rappeler à nos enfants ce que les Colons ont détruit en Afrique. Mais Bien distinguer les Bourreaux Occidentaux dans les Musées de l’Histoire Africaine pour un jour réclamer Justice et les Héros sur les Places à célébrer et à suivre pour élever le Peuple Africain.L’ imposition d’un ordre des choses qui fait peu cas des exigences de souveraineté et de justice sociale doit être combattus par tous.J’ en ai plutôt principalement contre les dirigeants Camerounais actuellement qui ne sont pas entrain d’aller dans le sens de L’ Histoire de nos Héros Nationaux. Que les services consulaires français reprennent la statue de Leclerc et le soldat Inconnu devant notre Jardin Public et l’amènent ailleurs, mais loin de nos terres car elle n’y a pas sa place. Ni debout, ni allongée, ni dans n’importe quelle autre position (même oblique), nous n’en voulons pas et d’ailleurs, nous n’en avons jamais voulue. Que cette statue s’en aille là d’où elle n’aurait jamais dû partir, je ne sais pas où, mais qu’importe. Les Africains ont besoin d’autre chose dans leurs yeux que ces horreurs. Si cela n’interpelle pas nos dirigeants, alors, ils nous trouveront sans cesse sur leur chemin à ce sujet car nous ne lâcherons pas. Par des gestes directs, nous agirons encore et encore. Le temps de la rigolade, le temps CFA n’est plus là pour tout le monde.

*QUELS SONT LES HEROS D’APRES VOUS QUI MERITENT LEURS MONUMENT AU CAMEROUN ET POURQUOI?
-Ce qu’il nous faut au Cameroun, ce sont des statues à la gloire de Ruben Um Nyobe, Martin Paul Samba, Felix Roland Moumié, Osende Afana castor, Douala Manga Bell, Din Ngosso, et bien d’autres Héros compteporains comme Marc Vivien Foé, Moîse Bangtéké, Tom Yom’s, Eboa Lottin , Kotto Bass, Docteur anoumangou, Des Stades Bodjongo Ebossé Albert, Roger Milla, Samuel Eto’o, ect..Des Ponts, Aéroports, Autoroutes, et autres Grands édifices doivent porter des noms de nos propres valeurs . Nous voulons faire voir ces noms éclairer les jeunes générations . Il nous faut des universités aux laboratoires bien équipés prêts à accueillir ces noms Glorieux. Nous manquons cruellement de complexes scolaires dignes de ces Noms. Des académies militaires de Grands Hommes Braves de notre armée tombés sur le Champs d’honneur actuellement à l’Extrême-Nord du Cameroun font défaut sur la terre de nos ancêtres. Et demain, qui sait, nous aurons une école André Blaise Essama : qui sait ?
QUE PENSE L’OPINION PUBLIQUE DEPUIS LE DÉBUT DE VOTRE COMBAT?
-L’opinion Publique Camerounaise est favorable sauf que les médias camerounais sont limités à faire du sensationnel et l’information n’a pas encore bien circulé pour qu’il ait une prise de conscience générale au Cameroun. Je remercie à cet effet Le Blogueur Joel Brahnam que vous êtes pour cet interview qui certainement arrangera les choses à son niveau de compétence.

« Que les puissances Divines Africaines réinventent notre regard sur nous-même et
qu’en nous réveillant un matin, que nos vies se rappellent de
ces moments du passé comme un lointain souvenir
de la colonisation devant nos Richesses Éternelles
légués par l’Etre le Plus Puissant de L’Afrique Nouvelle. »

*QU’ATTENDEZ-VOUS DES POUVOIRS PUBLICS?
-J’attends des pouvoirs Publics qu’ils se rappellent que leur temps est venu de prouver par leurs actes que le salaire qu’ils touchent toutes les fins de mois au Noms des Camerounais n’est pas entrain de servir les intérêts de ces camerounais que nous avons vu mourir pour qu’ils soient maintenus sur leurs sièges actuellement, Qu’ils ne faillissent pas à leur mission qui est celle de servir le Vert-Rouge-Jaune dans tous ses Etats, La dés-occidentalisation et la dé-francisation du Cameroun passeront par ces tables de Décisions, Mais à ceux qui auront le courage de nous servir comme Um Nyobe qui est parti plusieurs fois aux Nations Unis réclamer de meilleures conditions pour le mieux-être de ses concitoyens, L’histoire du Cameroun leur réservera la plus belle place dans le Panthéon du Palais du Peuple camerounais. Quant aux traîtres, qu’ils sachent qu’ils finiront bientôt dans l’oubli et que le temps présent n’est pas Éternel, qu’ils soient rassurés, les Jeunes générations ne leur pardonnerons Jamais d’avoir trahi une autre fois nos Vrais Ancêtres que nous invoquons avec amour dans notre Hymne National.

*VOTRE MOT DE FIN MR.ESSAMA BLAISE ANDRE….
-Mon mot de fin va à l’endroit des jeunes de ma génération qui s’abreuvent tous les soirs dans les snacks, bars, et autre coins de dépravations et de plaisirs malsains, s’ils sont sans espoir d’un lendemain meilleur, Loin de les condamner, je m’associe par ce billet internet à leur découragement pour redonner aussi aux autres jeunes, Conscients mais encore très passifs, par ce sacrifice de lecture et Relecture de cet article à partager et à recommander aux autres découragés, le coup d’envoie de la Renaissance d’une nouvelle Afrique, à faire la renaissante d’un Cameroun Nouveau grâce à la prise de conscience Africaine que vous êtes entrain de restaurer dans cet interview. Que les puissances Divines Africaines réinventent notre regard sur nous-même et qu’en nous réveillant un matin, que nos vies se rappellent de ces moments du passé comme un lointain souvenir de la colonisation devant nos Richesses Éternelles légués par l’Etre le Plus Puissant de L’Afrique Nouvelle. Je vous remercie grandement Grand Joel Branham pour cette attention sur ma modeste personne. Encore Grand Merci et à la prochaine si l’occasion m’est encore donnée de m’exprimer sur ces sujets Forts de sens et qui préoccupent notre beau Continent à débarrasser des faux symboles improductifs.

Signé : Essama andre blaise.
Cyber-communicateur, Activateur politique et Blogueur engagé pour la cause et la Défense des héros Africains
CONTACT/Tél : 00(237) 79756511/ 90877700/61339696/61354873

@JOEL BRANHAM pour BranhamCamerounwordpress.com 30 sept.2014

ACTUALITE/CAMEROUN: Guerre totale avec Boko Haram au nord Cameroun au moins 40 mort ce dimanche.

Accrochages entre l’armée camerounaise et Boko Haram

mediaUn soldat camerounais arrive à 

Des affrontements ont eu lieu ce dimanche entre l’armée camerounaise et des éléments de Boko Haram dans la région de Maroua. Bilan 40 morts, côté Boko Haram, selon un bilan de l’armée camerounaise. Ces accrochages ont eu lieu alors que les deux prêtres italiens et la religieuse canadienne, enlevés début avril au Cameroun, venaient d’être libérés. Leur enlèvement n’avait pas été revendiqué, mais le groupe Boko Haram est soupçonné. 

Le premier accrochage s’est produit samedi au nord de Maroua, à quelques kilomètres de la frontière nigériane. Un groupe d’éléments armés appartenant à Boko Haram a tenté une incursion en territoire camerounais avant de tomber sur un détachement militaire. Les échanges de tirs ont fait fuir les hommes de Boko Haram qui sont remontés vers le Nord pour s’attaquer à deux villages frontaliers.

Alertés, les soldats camerounais sont arrivés en renfort et à l’aide de blindés légers ont ouvert le feu sur les véhicules de Boko Haram. L’un d’eux, indique une source au ministère de la Défense camerounais, contenait des explosifs, sans doute ceux volés le 17 mai dernier aux miniers chinois kidnappés dans la localité de Waza. Selon un bilan officiel de l’armée camerounaise, 40 hommes de Boko Haram ont été tués.

Ces dernières semaines, Yaoundé a envoyé deux mille hommes en renfort dans l’extrême nord du pays : 1 000 dans la zone de Waza et 1 000 autres vers Kousseri. Des forces bien équipées et mobiles dont l’objectif est de couper les pistes utilisées par Boko Haram pour s’approvisionner en armes via le Tchad et la Libye. L’armée camerounaise, qui s’attend désormais à une réaction de Boko Haram, compte intensifier ses patrouilles le long de la frontière dans les jours à venir.

http://www.rfi.fr/afrique/20140601-affrontements-entre-armee-camerounaise-boko-haram/?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=partage_aef&aef_campaign_date=2014-06-02

ACTUALITÉ/Cameroun. Près de 40 membres Boko Haram massacrés par l’armée.

L’armée camerounaise a commencé son nettoyage.

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Les forces de sécurité camerounaises ont tué une quarantaine de combattants islamistes de Boko Haram lors d’affrontements dans le nord du Cameroun, rapporte dimanche la CRTV.

Les combats se sont déroulés à l’ouest de la ville de Kousseri, dans une région qui jouxte le Nigeria et le Tchad.

En début de semaine, le Cameroun a déployé un millier de soldats de sa brigade d’intervention rapide (BIR) ainsi que des véhicules blindés à sa frontière avec le Nigeria pour faire face à la menace de la secte islamiste.

http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-15309.html